Comment intégrer des tests d’utilisabilité en conception de produit

Comment intégrer des tests d’utilisabilité en conception de produit

Dans un contexte où le temps presse et les ressources sont limitées, les tests d’utilisabilité contribuent à la vélocité d’un projet de conception de produit. Ils assurent une adéquation entre le produit, tant physique que numérique, et son utilisateur. Il existe d’ailleurs de multiples techniques pour les rendre simples, efficaces et rentables.

Voici 6 conseils pour intégrer judicieusement des tests utilisateurs dans le processus de conception de vos produits :

1- Tester tôt et souvent, c’est payant!

Des tests devraient se dérouler à différents stades du projet. Tôt, on peut tester des maquettes volumiques pour les produits physiques, autant qu’il est possible de tester des maquettes papier pour des interfaces. Plus le produit se concrétise plus les tests deviennent exhaustifs. Il suffit d’adapter les méthodes de tests en fonction de l’étape du projet, du produit, de son contexte, de son impact sur la vie des gens et des données qu’on cherche à recueillir. Toute forme de validation est profitable.

2- Les utilisateurs : une ressource précieuse

Lors de tests d’utilisabilité, on doit faire preuve d’une grande empathie et d’une saine capacité d’écoute et d’observation. Les utilisateurs sont la source d’apprentissages clés et font la différence entre un produit adéquat et un produit exceptionnel. Il est donc primordial de les approcher avec ouverture d’esprit et humilité. Plusieurs techniques subtiles évitent de brusquer, intimider ou influencer l’utilisateur afin d’obtenir des résultats les plus probants et inspirants possible.

3- Être neutres et objectifs.ives

La rédaction d’un guide de discussion en vue d’un test est un art. Le libellé des questions d’entrevues doit être construit de façon à ne pas influencer les réponses ni les actions de l’usager, au risque d’obtenir des informations erronées.

4- Le non verbal est déterminant

Il faut être réceptif à ce que les participants verbalisent, mais il faut aussi être attentif à leur non verbal. Ils peuvent inconsciemment et involontairement atténuer ou teinter leur propos. Comme le mentionne Margaret Mead, anthropologue culturelle : «Ce que les gens font et ce qu’ils disent faire sont deux choses complètement différentes». Une écoute attentive et une lecture du langage corporel portent à une juste interprétation.

5- Le choix des participants

Les tests devraient toujours être faits avec des participants qui correspondent au public cible du produit en question. On s’assure ainsi d’une rétroaction précise et adaptée. Un test utilisateur ne sert à rien si on ne sonde pas le bon utilisateur. Dans le cas d’un produit grand public, des participants représentant des utilisateurs types assurent que les résultats soient pertinents et concluants.

6- Prioriser les itérations

Après une séance de tests, il est important d’adresser les changements intelligemment. Pour prioriser les itérations, il faut considérer la gravité de l’impact sur l’expérience utilisateur et l’effort requis pour l’ajuster. Un enjeu majeur et facilement corrigible devrait toujours être adressé en priorité.

Le plus important à retenir : Les tests utilisateurs ne sont jamais une perte de temps et d’argent, bien au contraire. Ils permettent de justifier objectivement les décisions de conception, en laissant les préconceptions de côté. Des tests bien réalisés en amont permettront d’éviter des répercussions trop souvent coûteuses en temps, en argent et en énergie.

L’équipe multidisciplinaire ALTO valorise cette approche. De l’atelier de prototypage à nos salles de visualisation de réalité virtuelle et mixte, ces dispositifs permettent de concrétiser nos solutions et de les tester avec des utilisateurs potentiels à tout moment dans le processus de création.

Si vous avez besoin d’un coup de main d’experts en conception de produits physiques et numériques ou pour piloter des tests utilisateurs en collaboration avec vos équipes, contactez-nous.